Perspectives professionnelles - Baccalauréat en sexologie

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Le Palmarès des carrières 2006 a retenu la profession de sexologue dans les carrières offrant des perspectives favorables pour les années à venir.

Situation des diplômés de l’UQAM

L’enquête Relance du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) menée en janvier 2007 révèle que 28,3 % des diplômés du baccalauréat en sexologie poursuivent leurs études aux cycles supérieurs. Notons que la maîtrise en sexologie est obligatoire pour travailler à titre de sexologue thérapeute ou clinicien. 85 % des membres de l’Association des sexologues du Québec maintiennent d’ailleurs une pratique en bureau privée. Parmi les diplômés qui intègrent le marché du travail, seulement 1,9 % se déclarent à la recherche d’un emploi, toujours selon l’enquête Relance du MELS.

Emplois et secteurs d'activités

Présentement, la majorité des emplois se trouvent dans les CLSC et les organismes communautaires, notamment ceux qui s'occupent de la problématique du sida, des abus sexuels, de l’hypersexualisation des jeunes filles et des effets des médicaments sur la sexualité. Les diplômés occupent des postes reliés à l’éducation, à la prévention ainsi qu’à la relation d’aide en matière de sexualité. Une formation complémentaire ou connexe peut donner accès à d'autres champs d'activités, tels que la toxicomanie, la criminologie et la santé mentale.

  • Agent de recherche (études d'impact, etc.)
  • Agent de programme
  • Éducateur
  • Intervenant psychosocial
  • Sexologue éducateur dans les différents milieux de l'éducation et dans le réseau de la santé et des affaires sociales (CLSC, organismes communautaires, maisons d'accueil, centres d'hébergement, hôpitaux, etc.)
  • Travailleur autonome (agent d'information, conférencier, consultant)

Salaires et statistiques de quelques-unes des professions accessibles aux diplômés

ProfessionEmploi estimé1Revenu annuel 2Perspectives
Agent de programmes, recherchiste et expert-conseil en politiques de la santé 4 000 61 000 $ Acceptables
(Source : Le marché du travail au Québec - Perspectives professionnelles 2008-2013, p. 24)

1. Emploi estimé en 2008
2. Revenu annuel moyen d’emploi à temps plein en 2005

ProfessionSalaire minimum*Salaire maximum*
Conseiller en toxicomanie 33 000 $ - 37 999 $ 65 000 $ - 74 999 $
Sexologue 33 000 $ - 37 999 $ 65 000 $ - 74 999 $
(Source : Repères)
* Calculé sur le salaire moyen annuel en 2008

Saviez-vous que :

  • Pour remplacer les personnes nouvellement retraitées et soutenir la croissance prévue de l’emploi, c’est plus de 1,3 million de personnes qui devront faire leur entrée sur le marché du travail entre 2008 et 2017. C’est donc dire qu’il faudra remplacer, en dix ans, plus du quart (26 %) de la main-d’œuvre actuellement en emploi;
    (Le marché du travail au Québec - Perspectives à long terme 2008-2017, p.24)
  • Les groupes les plus scolarisés sont ceux qui ont bénéficié de la plus forte croissance de l’emploi au cours des vingt dernières années. Le taux de chômage des personnes ayant moins de neuf ans de scolarité s’élevait, en 2007, à 16,1 %, alors qu’il était de seulement 3,6 % chez les titulaires d’un diplôme universitaire;
    (Les chiffres clés, p. 18)
  • Les diplômés universitaires jouissent normalement d'une plus grande mobilité professionnelle, d'un meilleur salaire et d'une plus grande stabilité d'emploi, et sont appelés à avoir plus de responsabilités, plus de pouvoir de décision et d'autonomie;
  • La clinique de sexologie de l’UQAM offre un lieu de stage et de supervision clinique pour les étudiants à la maîtrise en sexologie;
  • Des étudiants et des diplômés ont formé le Réseau socioprofessionnel en sexologie afin de favoriser leur insertion sur le marché du travail. Ce regroupement représente une occasion de créer et de consolider son réseau de contacts avec des professionnels du milieu, par le biais de plusieurs activités d’exploration reliées au domaine d’études (conférences, soirées de réseautage).

Sources et liens utiles

Possibilités d'études de cycles supérieurs à l'UQAM

  • Programme court en études sur la mort
  • Programme court en gérontologie sociale
  • Maîtrise en communication
  • Maîtrise en travail social
  • Maîtrise en sexologie

Sociologie

Selon les données recueillies sur le site Emploi-Avenir Québec, la formation et l'expérience des professionnels des sciences sociales permettent souvent d'accéder à d'autres professions dans divers secteurs d'activités, mais surtout à celles d'agents de programmes, d'experts-conseils et recherchistes pour l'administration publique, d'enseignants au niveau collégial et de professeurs d'université (veuillez noter toutefois que des études de 3e cycle sont normalement requises pour enseigner à l'université).

Ceci dit, la situation sur le marché du travail des diplômés de la maîtrise est meilleure que celle des diplômés du baccalauréat. En effet, selon la dernière enquête Relancedu ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) du Québec effectuée en janvier 2007, 50 % des diplômés de la maîtrise occupaient un emploi et gagnaient un salaire moyen de 46 000 $, tandis que 42,1 % d'entre eux poursuivaient leurs études. Selon l'enquête Relance de l'UQAM auprès des diplômés des programmes de baccalauréats des promotions de 1999 à 2004, près de 70 % des bacheliers en sociologie poursuivaient leurs études au cycle supérieur.

En ce qui concerne l'enseignement collégial, voie souvent privilégiée par les diplômés, le nombre d'enseignants au niveau collégial, toujours selon Emploi-Avenir Québec, devrait augmenter de façon notable au cours des prochaines années. Les débouchés proviendront en premier lieu des besoins de remplacement des enseignants qui seront relativement nombreux à prendre leur retraite. En effet, l'âge moyen de ces enseignants est nettement plus élevé que celui de l'ensemble des travailleurs. D'ailleurs, la proportion de ces enseignants âgés de 45 ans et plus était en 2001 beaucoup plus élevée que dans l'ensemble des professions (51 % par rapport à 35 %, selon les données du recensement 2001). D'autres débouchés proviendront de la création d'emplois et des postes qui seront libérés par les enseignants qui accéderont à d'autres professions et qui obtiendront des promotions à des postes de gestion dans le secteur de l'enseignement. La Fédération des cégeps prévoit d’ailleurs renouveler la moitié de son effectif enseignant d’ici 2014.

Situation des diplômés de l'UQAM

De façon générale, les diplômés en sociologie de l'UQAM se placent très bien sur le marché du travail. Cela dit, les emplois occupés ne sont pas toujours directement liés au domaine de la sociologie : en général, ils font appel à la formation intellectuelle et méthodologique plutôt qu'aux connaissances sociologiques elles-mêmes. Les diplômés en sociologie sont particulièrement appréciés pour leur capacité d'analyse et de synthèse, leur habileté à réfléchir en profondeur sur un sujet donné et leur méthodologie rigoureuse. Les deux stages optionnels de 135 heures au baccalauréat peuvent par ailleurs faciliter l'insertion socioprofessionnelle de l'étudiant.

Emplois et secteurs d'activités

La formation, en particulier au premier cycle, ne mène pas à une profession déterminée. Mais parce qu'elle donne aux diplômés une compréhension des transformations considérables auxquelles fait face la société et de leurs conséquences sur les individus, elle leur ouvre la porte à une grande variété de fonctions à caractère social, tant dans les entreprises privées (comme les maisons de sondage) et la fonction publique, que dans le secteur de l'économie sociale et de l'action communautaire, les groupes de pression et le milieu de l'enseignement.

Le baccalauréat ne donne pas droit au titre de sociologue, qui nécessite des études de cycle supérieur et une vaste expérience de travail. En outre, la direction du programme recommande aux étudiants de poursuivre leurs études au cycle supérieur afin d'acquérir une spécialisation.

  • Agent d'éducation des consommateurs
  • Agent d'information
  • Agent de communication
  • Agent de développement (dans les municipalités, par exemple)
  • Agent de recherche (dans des groupes communautaires ou dans les ministères, par exemple)
  • Agent d’immigration
  • Analyste de sondages et d'entretiens
  • Conseiller en consommation
  • Enseignant (au collégial)
  • Journaliste
  • Organisateur communautaire
  • Recherchiste (pour les médias, en politique ou pour des enquêtes sociales, par exemple)
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